Avec
la
2 roues
vous
entrez 
dans
un
univers parallèle

Pédaler rend anormalement heureux

Passer une journée à ne rien faire d'autre que de pédaler rend heureux.

Plus particulièrement le raid longue distance est une aventure qui met les sens en éveil et le cœur sans dessus dessous, avec le sourire aux lèvres dans les moments magiques.

S'évader, découvrir, rencontrer, tout est proche et tout se connecte au fil des kilomètres ; le voyage commence sur le pas de la porte dès le premier coup de pédale et l'ailleurs devient accessible de partout, on part à la rencontre de ce qui n'est pas soi même, alors le bonheur n'est pas loin. La 2 roues nous rend le monde accessible.

Le voyage à vélo offre et fait vivre des expériences au quotidien, bonnes ou mauvaises mais inoubliables, des amitiés aussi, parfois inattendues et surtout une perspective différente sur le monde car les attentes sont moindres lorsqu'on voyage avec un vélo léger et un sac de couchage pour tout bagage.

Car il est question de voyage et non de destination. Chaque moment, chaque relief est unique, soudain le rythme est lent et le silence gagne la route avec pour voisins les chants d’oiseaux, les frémissements d’arbres et l’écho des collines.

Je parle pour ce que je pratique, le cyclo-long-cours où tu pédales chaque jour pendant une, deux, trois semaines avec des objectifs de distance quotidiens ambitieux. 

Une façon de rouler qui combine performance, endurance, curiosité du voyageur et conduit vers une sensation de hors-temps au fur et à mesure des heures, des jours et des kilomètres qui défilent.

La pratique de la longue distance permet d'avancer assez rapidement, de découvrir de nouveaux horizons, de gravir des nouvelles montagnes et surtout de prendre plaisir au pilotage d'une machine bien réglée, ce qui requiert de l'attention puisque bien souvent rien ne se passe comme prévu ce qui sollicite ainsi la capacité à sortir de sa zone de confort.

Une vraie satisfaction d'avoir parcouru 'tout ça' sans l'aide de personne, d'avoir traversé la vie d'un pays comme une flèche silencieuse, alors l'émerveillement est assuré devant la distance parcourue sur une machine de dix kg à la seule force des mollets. 

Puis au bout de quelques jours les sens et les sentiments s'aiguisent car l'essentiel des préoccupations durant un voyage à vélo sont d'ordre esthétique, physique et logistique.

On est en quelque sorte contraint à l'immédiateté et ça fait du bien. 

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